La voie des femmes

Jeudi soir, des élèves de 4e A et D du collège Nelson-Mandela ont lu des textes sur les femmes. Dans le cadre du projet « filles d’aujourd’hui, femmes de demain  ».

L’initiative

La grande salle de l’association la Voix des femmes était pleine jeudi soir, remplie des élèves de 4e A et D du collège Nelson-Mandela et de femmes ayant participé au projet « filles d’aujourd’hui, femmes de demain ». Pour le vernissage de l’exposition, consacrée aux travaux que les élèves ont réalisés des mobiles, des panneaux de montages photos, qui traitent de la place de la femme, de son image dans la publicité, de femmes qui ont joué un rôle important pour la liberté.

Tour à tour, les jeunes filles et garçons ont pu lire des extraits de textes ayant trait à la féminité, à l’égalité homme-femme. «  Ils se sont surpassés aujourd’hui, ils ont beaucoup mieux lu qu’en classe. Ils voulaient tous absolument lire, car ils ont dû probablement trouver des phrases qui les concernaient  », expliquent leurs professeures de lettres, Isabelle Chrétien et Marie Sineux.

Troisième sortie hors les murs pour les élèves du collège : « Les deux précédentes se sont déroulées au café Pouchkine pour les lectures de textes russes, et à la bibliothèque de La Pierre-Heuzé. »

« On a appris des choses  »

« Il y a des émotions dans les textes, beaucoup de passages touchants. Au début ça me choquait un peu, et les professeures m’ont expliqué, et après j’ai compris ce que ça voulait dire, et ça m’a donné envie de le lire, témoigne Yassine, ayant lu un extrait de texte, composé de mots comme excision, sexe, respect et aimer. Ça parle de l’égalité homme-femme. Par exemple, il ne faut pas dire à une femme : « Tu vas faire le ménage. » Ça m’a fait prendre conscience qu’il ne faut pas mal leur parler. Je vois les filles d’une autre manière. Avant, j’avais un peu un regard supérieur sur les femmes.  »

Omaima, Varya et Jouwariya, trois collégiennes, donnent leur point de vue : « On a appris des choses. Les filles et les garçons, ce n’est pas la même chose. Il faut bien traiter les filles, c’est-à-dire les respecter. De bien leur parler. Parfois, il y a des mots blessants que l’on peut entendre dans la cour. » Grâce à ce travail : « On sait qu’on est tous égaux. Avant, on le pensait. Maintenant, on le sait parfaitement. »

Extrait OUEST-FRANCE

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